Périple asiatique

Légende

Bus
Vélo
Bateau
Train
Auto-stop
Avion

Manille, Philippines ‐ 10 mai 2019

C'était la journée des trajets et surtout des attentes à répétition. D'abord de retour à Tagbilaran pour rendre le scooter, nous attendons au port pour prendre le bateau pour Cebu city. Puis notre vol pour Manille étant du soir, nous avons passé tout l'après-midi dans un centre commercial. L'heure du check-in approchant, nous repartons vers l'aéroport en bus, pour finalement apprendre que notre vol a 2h de retard. Ce qui n'est en soi pas beaucoup, sauf quand celui-ci devait déjà part [...]
ir à minuit... on décolle donc à 2h du matin pour arriver 1h30 plus tard à Manille. Une nuit encore bien trop courte surtout qu'un autre vol nous attend quelques heures plus tard. Direction le pays des kangourous, des koalas et surtout des surfeurs... l'Australie ! Une petite escale de 3 jours à Sydney pour achever notre périple de 6 mois, riche en péripéties, rencontres et dépassement de soi.
Cebu
Tagbilaran ‐ 7 mai 2019

Et nous voilà donc à Bohol où nous arrivons peu avant 23h, après 3h de bateau. Principale porte d'entrée et plus grand port de l'ile, Tagbilaran ne déroge pas à la règle des autres villes polluées, bruyantes, et sans grand intérêt des Philippines. Une nuit plutôt courte compte tenu des nuisances sonores en bas de notre rue. Il nous tarde de quitter ce chaos au plus vite mais avant, prévoyants que nous sommes, allons au port pour réserver notre traversée retour vers Cebu. C'est en [...]
plein cagnard et tout dégoulinant que nous attendons notre tour au guichet. Pas un préau, ni un banc pour faire la queue patiemment à l'ombre. C'est comme ça là bas. Les gens restent debout, dehors au soleil à attendre pendant que les billettistes, assis confortablement, bénéficient de la clim sans problème... Mais lorsqu'en plus, l'employée passe la moitié de son temps à papoter sur son portable et à regarder des robes sur internet, on comprend pourquoi l'attente nous paraissait interminable. Rien d'étonnant en Asie mais cela reste toujours insupportable même après des mois de voyage. Après ce long intermède, nous finissons par quitter le tumulte de la ville pour gagner en tranquillité et en fluidité vers l'intérieur de l'ile. Nous louons un scooter 4 jours pour rejoindre les différentes étapes assez éloignées les unes des autres. Près de 1h30 de route à travers des paysages verdoyants pour parcourir les 40 km, jusqu'à notre hébergement. Une famille nous accueille dans l'une des 3 belles huttes construites par le père, dans le jardin. Nous sommes aussitôt conquis et regrettons de ne pouvoir passer qu'une nuit. Nous passerons le reste de l'après midi à une cascade. Certes pas la plus jolie que nous ayons faite mais idéal pour se baigner. En fin de journée, nous regagnons notre logement et partageons un petit moment avec la mère de famille, qui nous gâte avec les fruits de son jardin. Le lendemain, debout à 4h30 du matin pour profiter du magnifique lever du soleil sur les Chocolates hills, une formation géologique rare. Ce sont des milliers de collines de forme conique, à perte de vue. A cette période de l'année, elles deviennent plus marrons, d'où leur nom de collines chocolats. Elles contrastent d'ailleurs avec la dense végétation. Quelques curieux et motivés comme nous ont fait le déplacement pour y assister et ainsi éviter la cohue des touristes. À notre retour dans la hutte, nous nous reposons un peu avant de reprendre la route vers le sud. Nous faisons un stop dans un petit sanctuaire afin d'observer les tarsiers, l'un des plus petits primates au monde. Cette espèce est très fragile et le simple fait de parler trop fort ou de l'éblouir avec une lampe torche peut conduire à leur suicide. Nous avons pu en voir quelques-uns agrippés dans les arbres sous l'encadrement de volontaires, veillant à la tranquillité de l'animal. Après la visite, nous poursuivons dans l'autre partie de l'ile, à Panglao, relié par deux ponts depuis Tagbilaran. Ce coté de l'ile à l'ambiance beaucoup plus balnéaire est aussi plus prisé par les touristes surtout vers Alona beach. Mais celle-ci a plus l'allure d'un port avec tous ces bateaux que d'une plage. Bordée de restaurants et d'hôtels luxueux, nous ne sommes pas en extase mais y restons quelques heures, histoire de se poser un peu. C'est sur le retour à l'auberge du coin qu'un jeune nous accoste pour nous vendre une excursion sur l'ile de Balicasag, à 45 minutes de bateau. D'abord pris de court, nous acceptons sa proposition, car nous avions de toute façon prévu de plonger une dernière fois avant de quitter les Philippines. Même si nous redoutions de tomber dans un piège à touristes, nous nous laissons une dernière fois embarqués à bord de bangkas. A peine la traversée entamée, nous voyons un banc de dauphins émergé de l'eau. Pas le temps de prendre une photo qu'ils ont déjà disparu. Quelques dizaines de minutes plus tard, et nous voici prêts pour une virée sous l'eau en face de l'île. Et le snorkeling nous a une nouvelle fois transporté. Des tortues à foisons dans une eau translucide, une vie sous marine incroyable avec des bancs de gros poissons, des coraux magnifiques et des tombants impressionnants. Bref, encore un régal visuel ! Pour échapper à l'agitation du quartier d'Alona, nous préférons quitter l'auberge et poser nos affaires dans un autre endroit de Panglao. Ce sera aussi l'occasion de scruter les endroits un peu moins visités de l'île et finir notre voyage de manière plus agréable, à l'abri de la foule.

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L'île aux 2 visages

Nage avec les tortues

Jour de marché sur Virgin island
Siquijor ‐ 1 mai 2019

Il aura suffit d'un échange avec une sympathique serveuse pour enfin nous décider sur notre prochaine étape. Notre choix se porte sur l'île de Siquijor, située à 3h de bateau du sud de Cebu. Se rendre au port d'embarquement est simple et rapide, à seulement 20 minutes en bus de notre auberge. Rien à voir avec Siargao qui nécessitait de revenir sur Cebu city et de prendre un bateau avec escale et une nuit à bord. Tanpis pour la session surf à la Kelly Slater... ^_^ Cependant, Siquijor [...]
aura largement réussi à effacer ce rdv manqué avec les vagues. Encore peu ouverte au tourisme, l'île a gardé une authenticité et un charme inexplicable. Les habitants sont particulièrement accueillants et attachants. On a plusieurs eu l'occasion de les cotoyer lors de nos "balades" jusqu'aux cascades, où 2 guides étaient à chaque fois nécessaires. Une forme d'accompagnement pas si inutile au final, nous permettant au passage de discuter un peu plus avec eux. Pour sillonner les 4 coins de l'île, nous louons un scooter sur 2 jours et alternons entre plages et cascades. L'un pour le snorkeling (encore et toujours!) et l'autre pour se rafraîchir. En somme, le cocktail parfait à notre goût ! Mais notre logement a aussi fait la différence et nous a permis de passer un des meilleurs séjours aux Philippines. Situé sur les hauteurs d'une longue plage et à l'écart du village principal, le cottage où nous étions, a été un vrai havre de paix. On se voyait même y rester mais pas le temps de rêvasser plus longtemps sur notre belle-ile car une ultime nous attend pour clore notre épopée en beauté !

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Coup de coeur

Juuuump

Waterfall Phillipines
Oslob ‐ 28 avr. 2019

Dernière étape sur l'ile de Cebu et pas la moindre : la petite ville d' Oslob. L'objet de notre visite est simple : observer et nager près des requins baleines au lever du jour. Les pêcheurs les nourissant tous les jours, ces gros mammifères inoffensifs sont désormais habitués à s'approcher du rivage. L'activité devenue lucrative depuis quelques années, amène des centaines de visiteurs chaque jour. Pas très éthique certes mais les pêcheurs font de leur mieux pour encadrer les perso [...]
nnes, parfois prêts à tout pour toucher les requins. Un autre site à la réglementation plus stricte et approuvé par WWF, permet de les cotoyer. Mais malheureusement trop éloigné de notre itinéraire. Sur les conseils d'un français rencontré à Coron, nous choisissons Sharky hostel comme auberge. En effet, elle a l'exclusivité de pouvoir emmener ces clients en premier en bateau et de profiter de quelques instants de répit avant l'arrivée en masse des autres touristes. Levés à 4h30 et prêts à 5h, nous attendons tranquillement sur le quai avec les 3 autres personnes de notre dortoir. Un bangka (petite embarcation locale) vient ensuite nous chercher et 50m plus loin, les premiers squales font surface. Si tôt le signal donné, nous voilà dans l'eau, tout impatients, d'approcher ces géants des mers. Le spectacle est juste grandiose et impressionnant. Mesurant jusqu'à 5m, les voir nager en dessous de nos pieds ou nous frôler est une expérience mémorable. Au bout de 20 minutes, il nous faut déjà repartir et laisser la place aux autres curieux. A 6h30, nous regagnons l'auberge, épuisés et bien décidés à finir notre nuit interrompue. Remis de nos émotions, nous partons en début d'après-midi nous rafraîchir dans une cascade. Accompagnés de 2 guides (obligatoire), nous parcourons les différents niveaux en mode canyoning, en plus soft : petits sauts, montée à la corde, glissades et bien sûr baignade. Notre séjour à Cebu se terminant, nous réfléchissons à notre prochaine destination... Siargao, Bohol, Caminguin ou Siquijor ? Autant d'îles que nous aimerions faire mais avec une semaine seulement devant nous, le choix sera plutôt limité...

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Même pas peur

Requins baleines
Moalboal

Après un stop inévitable d'1 nuit à Cebu, nous descendons en bus au village de Moalboal. Nous sommes accueillis par une proprio très joviale dans son auberge. Comme beaucoup d'asiatiques, elle aime chanter. Le soir, les voisins s'invitent au bar et une ambiance enfantine y règne. Côté activités, nous verrons de splendides cascades en longeant une magnifique rivière d'un bleu très clair, entourée par une végétation tropicale. La plupart des visiteurs s'essayent au canyoning, faisan [...]
t parfois des sauts de 8-10m. On se contentera de se baigner dans les eaux rafraichissantes de la cascade. Mais Moalboal, c'est aussi réputé pour ses bancs de sardines, visibles en snorkeling à 100m de la plage. Nous louons, pour cela, des masques et tubas et partons découvrir ce phénomène. L'expérience est magique, nous nageons et plongeons au milieu de milliers de sardines. Le matin, avant de partir, nous décidons de remettre ça, mais les courants ont changé et notre impression sera bien différente de notre plongée de la veille. Beaucoup de plastiques, d'algues, de méduses et des bateaux moteurs avec leurs hordes de touristes rendent la plongée désagréable, nous obligeant à l'ecourter. Le fléau des Philippines et de manière plus globale en Asie est l'absence totale de conscience écologique. Les gens jettent leurs déchets n'importe où. Il y a certes un manque de moyens de la part des autorités mais aussi beaucoup de paresse. Jeter sa bouteille d'eau vide par terre ou dans la mer est la solution de facilité. A quoi bon chercher une poubelle ? Les Philippins sont pour la plupart très pauvres et vivent au jour le jour. L'écologie est sont loin de les préoccuper. Mais leur négligence est entrain de détruire tout un écosystème, et que cela aura des répercussions à long terme sur la fréquentation des touristes, et donc sur leur économie. Évidemment, le gouvernement est le principal fautif, laissant ce massacre écologique perdurer, préférant investir dans d'autres postes de dépenses.

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Beautés de Cebu

Antoine parmi les sardines

Bancs de sardines
Malapascua ‐ 25 avr. 2019

Pour se rendre sur l'île de Malapascua située au nord de Cebu, nous prenons le bus effectuant des arrêts régulièrement et aussi quelques détours avant notre point d'arrivée au port de Maya. Pour un trajet de 120 km, pas moins de 5h de route... heureusement la traversée en bateau, elle, ne prendra qu'une demi-heure. L'ile étant de petite taille - 3km de long pour 1 km de large - nous traversons le village à pied jusqu'à notre homestay. Nous passerons donc nos 2 premières nuits chez l' [...]
habitant, puis 1 nuit dans une auberge de jeunesse et la dernière dans une autre. Trouver un logement à un prix correct s'est avéré plus compliqué à Pâques. Tous les philippins en profitent pour partir pendant la semaine sainte. Encore inexploitée il y a encore peu de temps, Malapascua a connu un très rapide développement, freinée ces dernières années par le passage du typhon Yolanda en 2013. Ceci explique qu'il n'y ait pas de route pavée ou de distributeur. L'espace occupé par les locaux est assez grande surtout vers l'intérieur. Leur activité favorite, à laquelle nous avons pu assister, est le combat de coqs. Voir 2 coqs s'entre-tuer n'etant pas vraiment agréable à regarder, observer la ferveur et l'exaltation des philippins constituent déjà un spectacle à lui tout seul. Nous nous sommes rendus là bas avec une idée en tête, faire de la plongée en bouteille pour Anaïde et en apnée pour moi. Mais une fois la tête sous l'eau, la déception est grande, nous sommes bien loin du paradis de Palawan. Très peu de vie aquatique et des coraux abîmés. Peut être que la pêche à la dynamite pratiquée par les locaux y est pour quelque chose. En réalité, l'ile est connue des pour l'observation des requins renards, visibles à 30m de profondeur. Hélas, notre niveau insuffisant en plongée ne nous permet pas d'en voir. Mais cela n'a pas empêché Anaïde d'acquérir le niveau 1 de plongée à 18m et moi le niveau 1 en freediving. Nous garderons tout de même de bons souvenirs de cette expérience sur cette île notamment dans le club de plongée françai composé d'une bonne équipe de passionnés..

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Dans les abyss

Coq battle
Maya
Cebu

1h15 plus tard et nous voilà arrivés à l'aéroport de Cebu city sur l'ile du même nom. Découverte par Magellan au 16ème siècl, Cebu est la plus ancienne ville des Philippines. Elle est dit-on plus agréable que Manille mais de notre point de vue, elle est aussi polluée, avec un traffic dense et encombrée. Toutefois, c'est le passage obligé pour prolonger nos visas au bureau de l'immigration. Hormis pour les démarches administratives, Cebu constitue également un point de départ idé [...]
al pour parcourir le reste de l'île.
Puerto Princesa ‐ 22 avr. 2019

[Un petit moment s'est écoulé depuis notre dernier post sur le blog... nous nous sommes un peu trop faits au rythme local, très tranquille et nonchalant. A cela, nous pouvons aussi ajouter une connexion wifi plus que dérisoire à certains endroits... Nous profitons donc d'une traversée en bateau de 3h pour enfin nous mettre à jour.] Pour finir notre tour de Palawan, nous arrivons à Puerto Princesa en 3h en minivan. Plus grande ville de l'ile et lieu de passage incontournable pour prendr [...]
e le bateau ou l'avion, nous ne comptons pas y rester plus de 2 jours. Mais comme les choses ne se passent jamais comme prévu, nous y passerons finalement le double. Le bateau reliant l'ile de Cebu en 48h est complet pour les 3 prochaines semaines. Les réservations s'effectuant au port uniquement, les places partent très vite surtout auprès des locaux. Pas d'autres choix que de prendre l'avion malgré un coût bien plus élevé. L'un des plus gros inconvénients de cette destination est d'anticiper les longs trajets par avion et donc de réserver des semaines à l'avance pour avoir un vol à un prix raisonnable. Dans notre cas, le billet dernière minute le moins cher nous fera rester plus longtemps sur place. Pour combler cette attente, nous irons, une journée, barboter sur une superbe plage, quasi vierge de toute construction et peu fréquentée. L'autre journée, nous ferons la visite de la rivière souterraine, l'attraction majeure, située à 2h de route de Puerto. Une activité toute organisée où nous nous retrouvons avec un petit groupe de canadiens, d'allemands et de russes. Une excursion guidée onéreuse mais plutôt sympa à faire. Équipés d'un gilet et de notre casque, nous sommes parés pour explorer les grottes, classées au Patrimoine mondiale de l'UNESCO. Nous avons même droit à un audioguide en français le long du parcours sur la rivière. Puis les 2 derniers jours seront plus relax soit à se reposer à l'auberge ou bien rester au frais dans les centres commerciaux. Cette période est la plus chaude de l'année avec des températures proches des 35°, avec un taux d'ensoleillement élevé. Difficile de se lever après 8h à cause de la chaleur déjà bien présente...

+14

La der de Palawan
Port Barton ‐ 16 avr. 2019

Nous quittons El Nido pour retrouver un coin plus tranquille, authentique, et préservé. Situé à 3h de route en descendant vers le sud de Palawan, Port Barton se développe tout doucement. Les routes sont encore en terre battue et le village n'est pas équipé de distributeur de billets. Une ambiance decontract' qui fait du bien, qui invite à ne rien faire d'autre que chiller. Nous irons sur une superbe plage bordée de cocotiers, à 15 minutes en bateau. Au programme, 100% détente dans le [...]
hamac et baignade, en veillant bien à ne pas se faire piquer par les grosses méduses dangereuses. Pour rompre un peu notre passivité des derniers jours, nous partons toute une journée en kayak avec un objectif précis en tête. Aller à la rencontre des tortues, dans les eaux limpides d'un îlot, à 1h30 de pagaie de notre point de départ. L'aller se fait plutôt bien, la mer étant très calme. Puis cerise sur le gateau, nous réussissons à voir une tortue dans 2 mètres d'eau. Un régal de les voir de si près et pouvoir les approcher sans une horde de touristes autour.

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Relax dans l'hamac
El Nido ‐ 11 avr. 2019

Après 48h passés en mode survivor sur notre île perdue, nous retournons à Coron et réservons le ferry pour El Nido. Un endroit qui nous est plus familier de nom puisqu'une communauté d'expats s'y est installée ces dernières années. Pas mal de commerces (bars, restos, clubs de plongée et boutiques) sont tenus par des français. Le village est plus grand, plus développé et plus touristique que Coron. Mais cela n'enlève rien à son charme. Les constructions n'ont pas encore dénatural [...]
isé le paysage, qui rappelle d'ailleurs beaucoup la Thaïlande avec ses falaises calcaires. Mais la ressemblance ne s'arrête pas là. Nous retrouvons les bars branchés du bord de plage, idéal pour admirer les beaux couchers de soleil. En revanche, côté logement, la qualité est bien en dessous malgré des prix plus élevés. Les coupures d'électricité sont fréquentes, la wifi quasi inexistante, les toilettes bouchées, la douche cassée... des choses qui en soi ne sont pas trop dérangeantes mais qui le devient vraiment quand on est malades! On restera tout de même 4 nuits dans cette guesthouse. Nous aurions pu en changer mais difficile de trouver autre chose pour le même prix. Puis, l'Asie nous a habitué à bien pire... Pour quitter la chaleur étouffante d'El Nido, nous louons un scooter sur 2 jours, ce qui nous permettra d'explorer un peu les environs, de chiller sur les belles plages alentours tout en étant à l'écart de "la foule". Tout comme Coron, les activités se concentrent essentiellement autour de la plongée et des excursions en bateau. Mais, tout cela, on le laissera cette fois-ci aux autres...

+14

Le "nid" français
Malcapuya Island ‐ 4 avr. 2019

Qui n'a jamais rêvé un jour de jouer les robinson, coupé du monde, sans électricité, ni nourriture, sur une ile déserte ? Vivre cette aventure unique ne pouvait que nous plaire mais l'entreprendre est en revanche souvent difficile. C'est en regardant par hasard la carte de la région, que l'on découvre la possibilité de dormir en mode "camping" sur une des minuscules îles au large de Coron. Ces îlots, situés à 1h30 de bateau, sont visités quelques heures par jour par des touristes [...]
qui réservent leur excursion via les agences locales. C'est par le biais d'une de ces dernières que nous irons sur Malcapuya Island, en tour groupé. Cette solution nous évite d'emprunter un bateau privé, dont le coût aurait été bien plus élevé. En plus, nous pouvons profiter des arrêts sur des îles paradisiaques en partageant de bons moments avec notre groupe de 15 personnes. Nous faisons d'ailleurs la connaissance d'une bande de copains français, que nous reverrons plus tard à Port Barton. Le bateau reviendra nous chercher 2 jours plus tard, sur ce même principe. A Malcapuya, aucun restaurant ou snack, juste un mini store vendant des boissons et chips. Nous faisons donc quelques courses en ville pour "survivre" sur l'île. Au menu : 4 boîtes de sardines, 1 grosse boîte de pâté, le plein de cacahuètes, et biscuits pour le petit dej. Arrivés vers 15h sur notre île, nous découvrons d'abord la magnifique plage de sable blanc, et son lagon. Le "village" est composé de 3 ou 4 petites maisons faites en taule ou bois et d'un terrain de basket (sport national aux Philippines, héritage du passage des Américains). Puis, en se dirigeant vers la plage, 2 petites huttes sur pilotis se dressent face à la mer. Et nous occuperons l'une des 2, au confort sommaire avec juste un lit et une moustiquaire. On n'en demandait pas plus. Dépourvue d'électricité, l'île possède une réserve d'eau de 400l pour pouvoir se laver. Ici, pas de douche, on se rince avec un seau. Simple mais efficace. Bien qu'ils soient un peu réservés, nous sympathisons avec quelques-uns des 6 habitants. Les 2 journées seront rythmées évidemment par la plongée, que l'on a pu faire aux 4 coins de l'île. Un paradis sous marin comme rarement on a pu en voir : poissons tropicaux, multitude de coraux, des thons, barracudas, petits requins pointes noires... il ne manquait plus qu'une tortue ou un dauphin pour parfaire le tableau. Le reste du temps, baignade dans l'eau turquoise et détente à l'ombre des cocotiers. Le soir, rdv immanquable pour observer le magnifique coucher de soleil, en sirotant une petite bière et grignotant des chips. Il en faut peu pour être heureux... Encore une belle expérience, hors du commun, qui nous donnerait envie de rester plus longtemps. Enfin non... le fameux boeuf kofta nous attend impatiemment à Coron !

+43

LOST
Coron ‐ 1 avr. 2019

Après une traversée en bateau de nuit, nous arrivons au port de Coron, appartenant à l'archipel de Palawan. La nuit ne fut pas si désagréable malgré le confinement de 200 personnes dans un grand dortoir non climatisé. Nous avons au moins 2 km de marche jusqu'à notre hébergement, ce qui en soi n'est pas très loin. Mais la chaleur déjà omniprésente, la circulation en continu des tricycles et camions, l'absence de troittoirs ne nous facilitent pas la tâche. Cette longue rue passagèr [...]
e est bordée d'épiceries, de petits restos et boutiques et pas mal de centres de plongée. Nous nous arrêtons souvent sur le chemin pour voir les différentes offres des agences locales proposant des excursions en mer. On opte pour un island hopping très complet nous faisant passer par tous les plus beaux et immanquables spots de l'archipel. Nous embarquons avec un petit groupe de 15 personnes à bord des bangkas, le bateau traditionnel philippin. Dès 9h, nous quittons le port pour le Barracuda lake, un lac bleu caché derriere une grande paroi rocheuse. Le site est fascinant de beauté comme le Kayangan lake, qui au sommet des 330 marches offre une vue imprenable sur les eaux émeraudes du lagon. Nous déjeunons dans un faré sur pilotis face au green lagoon et en profitons pour parler avec les autres passagers. Nous continuons avec un arrêt au Skeleton Wreck, un site de plongée dédié à l'observation d'une petite épave japonaise, visible à 5m. Nous achevons notre tour au siete pecados, un autre spot idéal pour le snorkeling. Le courant est fort mais ce que nous voyons l'est davantage. La visibilité est dingue dévoilant une vie sous marine riche et des reliefs incroyables. De retour de notre sortie en mer, des images pleins la tête, nous partageons notre journée avec un couple de français avec qui nous avons sympathisé la veille à notre arrivée dans la guesthouse. Nous passerons nos soirées avec eux avec un autre couple d'amis. Le lendemain, nous restons sur la terre ferme et préparons notre prochaine escapade, qui s'annonce encore plus mémorable.

+36

De Coron, tu ne partiras pas
Manille ‐ 30 mars 2019

Après 2 petites heures de sommeil à bord de l'avion entre 3 et 5h du matin, nous arrivons, encore endormis, à Manille. Mais première bonne nouvelle : le soleil et la chaleur qui nous avaient fait défaut pendant 1 mois et demi, sont bel et bien de retour. Fini la grosse doudoune et le survet', on ressort avec plaisir nos débardeurs et shorts qui étaient restés un petit moment au fond du sac. A la sortie de l'aéroport vers 06h, on sent déjà bien les rayons de soleil tapés dans le dos [...]
... Nous commençons par prendre un jeepney, un jeep façon limousine, à la déco bien personnalisé. C'est le moyen de locomotion typique du pays, introduit par les américains lors de la 2ème guerre mondiale. Les locaux forment une file indienne pour pouvoir monter dans ces véhicules. Nous ne savons pas vraiment où il mène mais l'expérience est trop tentante pour passer à côté. A l'intérieur, bien que oppressés par le nombre de personnes, nous parcourons quelques kilomètres sur le son de musique Latino. Les gens montent et descendent du bus au milieu de la route, les pièces de monnaie passent de mains en mains pour les donner au chauffeur. Celui-ci, plutôt attentif à la route, ne contrôlent pas qui paie, mais les gens semblent honnêtes et de bonne foi. Nous descendons juste à côté de l'entrée du métro, que nous empruntons afin d'approcher au plus près du port. Le but étant de réserver nos billets pour l'île de Coron, dont les départs en ferry sont uniquement le vendredi. Une fois sortis du métro, nous marchons sur 3 longs kilomètres. 3km de rues sales, d'odeurs nauséabondes, de chiens errants, montrant toute la pauvreté de ce quartier. Des familles entières dorment sur le trottoir sur un pauvre bout de carton, ou vivent dans des taudis voire parfois même des décharges. Nous nous attendions pas à voir autant de misère ici. On aurait cru qu'un tremblement de terre venait juste de ravager cette partie de la ville tellement les lieux étaient laissés en ruine. Après ce spectacle désolant, nous atteignons enfin le comptoir pour la réservation du bateau. Chose faite, nous sommes plutôt soulagés de quitter Manille lelendemain. Cette dernière ne faillit pas à sa mauvaise réputation. La ville est très encombrée, polluée et très bruyante. Comparable aux autres métropoles asiatiques telles que Phnom Penh ou Ho Chi Minh ville. Nous repartons ensuite en moto tuk-tuk, pour éviter de reprendre le même chemin qu'à l'aller. Les quartiers, que nous traversons, sont déjà plus agréables à regarder. La colonisation hispanique a laissé des traces un peu partout en ville, avec la présence d'églises et autres bâtiments au style colonial. On se croirait en Amérique latine ou à Cuba.

+14

De Manille, tu fuiras
Canton, Chine ‐ 27 mars 2019

Dernière escale de notre voyage en Chine et pas la moindre : Guangzhou ou plus connu sous le nom de Canton. C'est de là que nous quitterons le territoire pour les Philippines ! Un peu blasés des grandes agglomérations chinoises, nous choisissons de ne faire que l'essentiel. Mais avant de commencer notre tour, nous nous arrêtons dans une crêperie tenue par un brestois. Nous qui rêvions depuis longtemps d'une galette, de beurre demi-sel et d'une bonne bolée de cidre, nous sommes aux ange [...]
s. Mais, forcé de s'adapter aux goûts des chinois, les galettes sont faites d'une manière légèrement différente par rapport à nos crêperies bretonnes. On se régale malgré tout et on se délecte surtout des anecdotes et péripéties du breton, installé depuis 2 ans avec sa famille à Canton. Après ce déjeuner gourmand, nous entamons notre city tour par l'île de Shamian, où une partie appartenait à la France et l'autre à l'Angleterre au 18ème siècle. On y voit de beaux bâtiments de l'époque coloniale, quelques églises en se promenant dans un grand espace vert. On se dirige ensuite vers le temple des ancêtres de la famille Chen, une résidence typique chinoise bien conservée et très photogénique. Pour finir, nous nous rendons dans le quartier des affaires et le coeur névralgique de Canton, où deux impressionnants grattes-ciels de 500m se distinguent dans ce paysage urbain. Nous attendons patiemment le soir pour observer les lumières de la ville et surtout pour admirer la Canton Tower, située sur la rive d'en face. Haute de 600m, la tour est elle aussi illuminée, offrant un chouette spectacle. C'est sur ces derniers instants que nous nous préparons à rejoindre l'aéroport pour notre vol de nuit. Nul doute que la Chine nous aura laissé une très forte impression, que ce soit dans le positif ou le négatif. Un pays à part en somme, avec un choc culturel assez important.

+28

Bye bye China

Le bourg de Chateaubr...euh Canton ;)
Guilin
Xingping ‐ 26 mars 2019

Nous reprenons la route à 45 min au nord de Yangshuo dans la vieille ville de Xingping. Encore plus petite mais plus typique, cette ville a su garder son authenticité. Nous nous promenons le long de la rivière Li et repérons l'endroit même qui figure sur le billet de 20 yuan. Le paysage est vraiment pas mal malgré le brouillard. Nous y reviendrons aussi le lendemain avec un ciel plus dégagé. Nous passons plus de temps dans l'auberge cosy, qui cette fois, accueille plus de monde. Nous som [...]
mes accompagnés d'un petit compagnon à 4 pattes qui ne nous quitte plus d'une semelle. Pas le temps de s'éterniser plus longtemps, il faut déjà repartir pour Guilin afin de prendre notre tout dernier train de nuit vers notre destination finale : Canton.

+9

Un air de déjà vu (bis)
Yangshuo ‐ 24 mars 2019

A 3h de route de Ping'an, nous nous arrêtons 2 nuits à Yangshuo, une "petite ville" connue pour ses pains de sucre et ses rivières qui la parcourent. Les paysages nous rappellent tout de suite Ninh Binh au Vietnam, sans les rizières et en plus brumeux et plus humide. Pour longer une des rivières, nous louons des vélos et essayons tant bien que mal de rejoindre des pistes cyclables ou des sentiers plus propices au balade. Notre tour à vélo s'achève pour laisser place à une promenade dan [...]
s les rues piétonnes animées de la ville. Entre échoppes de souvenirs, restaurants, boutiques et bars, pas le temps de s'ennuyer. Nous préférons le dynamisme de ce quartier au calme tristounet de notre auberge. Celle-ci pourtant bien placée n'a que 4 clients dont 2 jeunes allemandes, avec qui nous avons partagé un dîner la veille avec les proprio. Nous rencontrons aussi un autre allemand croisé dans une auberge à Ping'an, dans les rues de Yangshuo. L'occasion d'échanger sur nos parcours respectifs. Nous sommes d'ailleurs toujours surpris de constater que tous les allemands avec qui nous avons discutés jusqu'ici parlent couramment anglais. Pourquoi une telle différence avec nous ? That is the question...

+9

Un air de déjà vu
DaZhai ‐ 21 mars 2019

Porte d'entrée de la province du Guanxi, notre train nous arrête à Guilin, après un changement à Liuzhou. Nous continuons la route en bus vers la région montagneuse de Longsheng où se trouvent les fameuses rizières en terrasse. Cependant, mars n'est pas la meilleure saison pour y venir. Les rizières sont plutôt sèches et marrons. Mais notre curiosité nous a finalement poussé à y aller. Nous faisons tout d'abord une halte dans le petit village de Dazhai, aux charmantes maisons en b [...]
ois. Nous déambulons dans le bourg à la recherche d'un logement pour une nuit. Au bout d'une heure, nous nous posons enfin dans notre chambre de style chalet avec balcon offrant une vue superbe sur les rizières. L'avantage en basse saison, c'est que les logements sont vides, nul besoin de réserver. Mieux, les prix peuvent facilement être divisés par 2 après une bonne négociation. Débarassés de nos sacs à dos, nous partons, plus librement, à la découverte de cette vallée offrant de beaux panoramas. Le beau temps est de la partie, rendant encore plus agréable la promenade dans les rizières. Nous contemplons le travail de l'homme et imaginons le temps et la difficulté pour tailler toutes ces terrasses de niveaux pour que l'eau circule parfaitement. Le lendemain, nous changeons de village pour un autre plus important et plus touristique. Mais en cette saison, au final, nous nous sentons pas oppressés par l'afflux de touristes. Par rapport à Dazhai, les rizières de Ping'an sont en eau et reflètent de beauté avec le soleil. Un spectacle magnifique au coucher de soleil. On dit souvent que l'homme détruit la nature, mais en l'occurrence, il l'a sublimé et a rendu ces terres encore plus riches.

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Getaway dans les rizières en terrasse
Guilin
Liuzhou
Zhangjiajie ‐ 20 mars 2019

Nous quittons Xi'an, toujours en train de nuit mais plus tard que d'habitude, vers 01h du matin. Heureusement, nous arrivons que le soir à Zhangjiajie, de quoi rattraper la nuit assez courte. Dès notre sortie du train, nous faisons la connaissance d'un slovène, avec qui nous passons la soirée à l'auberge. Le lendemain, nous partons ensemble jusqu'au parc national de Zhangjiajie, dont James Cameron s'est inspiré pour tourner son film Avatar. En partant de l'auberge à 7h15, nous espéron [...]
s arriver au parc 1h après. Toutefois à cause d'infos inexactes données par un voyageur, nous nous retrouvons dans le mauvais bus et nous perdons un temps considérable. Après quelques galères pour revenir à un arrêt de bus, un chinois finit par nous indiquer lequel il faut prendre. C'est dans le (bon) bus que nous rencontrons un jeune Suisse allemand, qui se joint à notre trio. Nous voilà enfin à l'entrée du parc, non pas à 8h comme souhaité, mais à 10h passé... Pour éviter de devoir faire 2h de bus aller/retour à chaque fois, entre la ville de Zhanjiajie et le parc, nous avons opté les 2 prochaines nuits pour une auberge située à côté de l'entrée du parc. Astucieux ! Sauf que nous ne savions pas que le parc comportait 2 entrées et que celle par laquelle nous sommes arrivés en bus ne correspond pas à celle de notre hébergement. Un peu dégoûtés de devoir se trimballer toute la journée avec nos gros sacs à dos pour explorer cette grande réserve naturelle. Munis d'une carte, nous commençons la randonnée avec un peu de brouillard, donnant un aspect mystérieux à ce lieu. Même si la présence en nombre de Chinois nous rappelle que nous sommes loin d'être seuls... Cela dit, la solution est toute trouvée pour les semer, en prenant des chemins plus isolés et en grimpant un peu plus. En effet, la grande majorité des touristes chinois ne sont pas de grands adeptes de la marche et encore moins de la rando. Ils empruntent alors les téléphériques, le petit train touristique, les bus, tout ce qui peut réduire au maximum leur effort. Mais nos efforts, quant à nous, sont vite récompensés. Les paysages sont vraiment superbes et donnent l'impression d'être dans une fiction. Ces pitons rocheux et vertigineux, plantés là au milieu de la forêt nous paraîssent irréels. A l'un des points de vues, nous rencontrons encore un autre européen, cette fois-ci un Hollandais. Notre trio, puis quatuor se finit en un petit groupe de 5, bien sympathique. Nous sommes ravis de passer du temps avec d'autres gens et de pouvoir échanger sur nos différentes expériences, nos cultures, nos projets etc... Au final, nous resterons 3 jours à explorer les plus belles parties de ce parc unique.

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Avatar parc

Singes Zhangjiajie
Huashan ‐ 15 mars 2019

Après notre visite culturelle de l'armée en terre cuite, notre envie de nature et d'activité physique reprend vite le dessus. Après quelques prises d'informations sur les attractions alentours à l'office de tourisme, nous décidons d'aller au Mont Huashan, à 1h de route de Xi'an. En nous levant à 7h, nous étions persuadés de pouvoir tout faire en une journée complète. Mais on ne pensait pas que ce serait aussi laborieux pour y arriver. En effet, il nous faut d'abord prendre le métr [...]
o puis le bus, une navette, un autre bus et un téléphérique pour enfin atteindre l'entrée nord de la montagne. La marche commencera finalement qu'à 12h !! Nous entamons par une arête très abrupte offrant une vue de chaque côté. Plus nous montons, plus les panoramas se dégagent et deviennent magnifiques. Surprise il y a même de la neige à certains endroits.. Une fois, arrivés au pic nord à 2000m d'altitude, la marche devient moins raide avec une dénivelation moins importante. Le Mont Huashan est constitué de 4 pics reliés par des arêtes, formant ainsi un circuit. On peut se promener d'un pic à un autre par des sentiers à flanc de falaises. L'idéal aurait été de passer une nuit dans un des refuges pour avoir le temps de faire tout le tour et pouvoir profiter des vues à couper le souffle de chaque côté. Malheureusement, nous avions déjà réservé notre hébergement à Xian pendant toute la durée de notre séjour dans cette ville. C'est donc avec un petit goût d'inachevé que nous redescendons de la montagne mais des images pleins la tête.

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A la cime des montagnes

Randonnée Huachan Mountain
Xi'an ‐ 14 mars 2019

On peut dire que l'arrivée à Xi'an n'a pas été des plus simples, tant au niveau transport que logement. Au moment de retirer les tickets de train au guichet de Chengdu, je m'aperçois qu'une erreur (la mienne) a été commise lors de la saisie de mon numéro de passeport, sur la réservation faite sur internet. Une faute qui m'a valu le paiement d'un deuxième ticket en siège dur, suite au refus du contrôleur de me laisser dormir en couchette comme il était prévu ... Après de longs éch [...]
anges avec lui et d'autres agents, j'ai finalement obtenu gain de cause en récupérant ma place initiale. Arrivés à Xi'an en milieu de journée, nos premières impressions de la ville ne sont pas très bonnes. Le temps couvert n'aidant pas non plus à la rendre acueillante. Les bâtiments gris et imposants font tout de suite au style communiste. Pas vraiment glamour... Toutefois, les remparts qui entourent la vieille ville donnent un certain caractère historique. Ayant un peu de temps, nous déambulons dans le quartier musulman, l'endroit idéal pour goûter à la nourriture musulmane. Avant la nuit tombée, nous commençons à chercher un hébergement. Mais il nous aura fallu pas moins de 3h entre le bus, le métro et la marche, pour en trouver un. Soit les établissements étaient fermés soit les étrangers n'y étaient pas acceptés, même dans les hôtels... allez chercher pourquoi ?! L'idée de dormir dans la gare nous a tout de même effleuré l'esprit tellement les chances d'avoir une chambre ou un dortoir s'amenuisaient à mesure que l'heure passait. C'est dans une auberge bien sympa que nous trouvons enfin refuge pour les jours à venir. Notre première visite et sûrement la plus incontournable lors d'un séjour à Xi'an nous amène à l'extérieur de la ville, sur le site archéologique de l'armée en terre cuite. Une des plus grandes découvertes du 20ème siècle. Ces rangées de soldats et chevaux, autrefois enterrés impressionnent tant par le savoir-faire de l'époque (3 siècles avt J.-C) que par leur état de conservation quasi-intact. Une visite culturelle agréable qui change un peu de nos activités physiques dans la nature.

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La cité rempart
Giant Panda Cub Enclosure ‐ 13 mars 2019

Pour notre 2ème jour à Chengdu nous décidons de passer un petit "bonjour" aux pandas. Ce centre de conservation et de reproduction s'apparente plus à un zoo. On peut voir le mammifère de très près (3m). Ce dernier est très joueur, on a d'ailleurs pu assister à des séquences plutôt drôles. C'est l'un des seuls endroits pour observer cet animal tant vénéré et devenu si rare en Chine. En effet, son habitat naturel n'a cessé de se réduire au fil des décennies et il est maintenant [...]
très difficile d'en voir à l'état sauvage. Le centre est passé de 6 pandas en 1987 à 186 aujourd'hui, en grande partie grâce aux naissances. Les aspects positifs sont que l'existence du centre a probablement permis la sauvegarde de l'espèce. Et que le temps d'une journée nous n'étions plus le centre d'attention majeur des Chinois. Merci les pandas ;) Point négatifs, comme dans tous les zoo, les animaux ne sont pas en liberté et ont un espace de vie réduit. L'éternel débat sur les conditions animalières en captivité ...
Leshan

Notre première journée de visites nous amène à Leshan, à 2h30 de bus de Chengdu. Le site est connu pour son bouddha géant dont la hauteur atteint les 71 mètres. Un escalier assez pentu sur le côté permet de contempler d'en bas cette impressionnante statue sculptée dans la roche. Elle fait face à une rivière, dont quelques curieux peuvent profiter d'une croisière en bateau pour admirer la scène. Mais la description sera limitée à ça car nous sommes tombés en pleine rénovation e [...]
t les échafaudages nous ont empêché de descendre les escaliers et de voir le bouddha en entier. Seule la tête est visible. Une grosse déception, d'autant que l'entrée du site n'est pas donnée et que le temps de transport est disproportionné comparé au temps passé sur place. Toutefois, nous avons apprécié nous balader dans ce grand parc, au calme, loin de l'effervescence citadine, en profitant de quelques bons rayons de soleil. La visite des grottes a elle aussi été surprenante dévoilant de belles statues de bouddhas sculptées. Bon cela n'a quand même rien à voir avec le bouddha géant mais la chance ne peut pas toujours nous sourire non plus. Surtout qu'une agréable surprise nous attend ensuite. De retour à l'auberge dans la soirée, nous nous préparons à redormir comme la veille, pas avant minuit, à la fin des festivités. Mais le réceptionniste, très gentil, nous propose de dormir dans des lits plus douillets, dans un dortoir privé, svp! et cela, sans supplément. Le pied ! ;)
Chengdu ‐ 10 mars 2019

Nous voici dans la plus grande ville de la province du Sichuan, avec plus de 8 millions d'habitants. Une goutte d'eau comparée aux 1,5 milliards de chinois... mais Chengdu compte presque autant de lignes de métro que de périphériques. C'est très etendu mais à la fois, très bien desservi. En général, nous n'avons pas de difficultés pour nous déplacer avec les transports mais une fois arrivé à destination, il est toujours très compliqué de repérer notre hébergement. Soit très mal [...]
indiqué sur place ou pas à l'endroit cité par google maps. Notre patience est parfois mise à rude épreuve surtout après une journée interminable en bus, comme aujourd'hui. Heureusement, nous pouvons tout le temps compter sur les locaux, n'hésitant pas une seconde à nous aider et nous guider jusqu'au bout. Située au 3eme étage d'un immeuble, l'auberge très cosy, comprend un espace multimédia (avec possibilité de jouer aux jeux vidéos et de regarder des films) et détente avec quelques poufs et une grande banquette. En réservant sur booking, un détail m'a cependant échappé. Nous ne dormirons pas en dortoir mais dans l'espace commun où des matelas seront installés. Le seul hic et pas le moindre, c'est que l'installation de notre "lit"n'intervient pas avant minuit et demi. Un peu tard pour des couche-tôt comme nous... mais pas question de payer un supplément pour les dortoirs. Nous ne pensions déjà pas dépenser autant dans les logements, souhaitant privilégier au maximum le couchsurfing. Au final, trouver un hôte actif sur le site, parlant anglais, disponible à nos dates, qui accepterait de nous héberger n'est pas si simple. Nos demandes sont souvent infructueuses, même pour notre prochaine étape à Xi'an, ancienne capitale chinoise.

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Pandi panda

Pandaa mania
Xichang ‐ 9 mars 2019

10h longues heures de bus pour rejoindre Xichang, situé à mi-chemin entre Lijiang et Chengdu. Nous faisons donc un stop d'une journée pour couper un peu de la route. La ville est de taille intermédiaire, avec quelques tours, des parcs, une rivière et surtout un grand lac. Pour nous dépenser un peu et profiter du soleil, nous louons des vélos afin de longer le lac. Mais comme dans beaucoup d'endroits en Chine, l'accès au parc est payant sur la majeure partie du site. Nous décidons d'éco [...]
urter la balade, un peu déçus et nous dirigeons vers le centre-ville pour prendre nos tickets de bus vers Chengdu.

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Lijiang ‐ 7 mars 2019

De retour donc dans la région de Lijiang, dans le village de Baisha, à 12 km. Nous trouvons un hôte prêt à nous héberger gratuitement grâce au site Couchsurfing. Nous n'imaginions pas être reçus directement dans son hôtel et passer 3 nuits dans une de ces chambres joliment décorées. Sur Booking le prix est affiché à 45€/nuitée. Chen nous prête même des vélos, sans rien en échange en nous conseillant sur les plus beaux endroits à visiter aux alentours. C'est donc à vél [...]
o que nous nous promenons au milieu de magnifiques villages anciens classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Les lieux sont vraiment dépaysants, ces plaines entourées de montagnes enneigées, dont le plus mont le plus haut culmine à 6000m d'altitude. Les paysages et la population locale nous font vraiment penser à la Mongolie ou au Népal. Le dernier soir, nous préparons une bonne plâtré de spaghettis bolognaise et dînons avec les 2 employés de l'hôtel et notre hôte. Nous discutons de voyages, de l'histoire de la Chine autour de quelques verres de bières et de vins de riz. Une rencontre inoubliable.

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Un parfum du Tibet
Qiaotou, Chine ‐ 4 mars 2019

Après notre séjour bien sympathique à Kunming, nous reprenons un train de nuit pour Lijiang, à l'est du Yunnan. L'expérience en train est toujours plaisante. Nous dormons plutôt bien, les couchettes sont assez confortables et nos voisins chinois bien silencieux. Nous sommes même surpris de la propreté des lieux, y compris les toilettes. Nous nous attendions à pire sur ce point. Arrivés à l'aube à Lijiang, le froid est saisissant. Le thermomètre oscille entre -3°C et -5°C. Nous ne [...]
pensions pas pendant notre road trip connaître de si basses températures. Heureusement, nous avions fait l'achat de vêtements plus chauds, dans un Carrefour à Kunming, pour nous prémunir de cette vague de froid. En partant vers Lijiang, située à 2500m d'altitude, nous avions dans l'idée de faire la fameuse rando dans les Gorges du Tigre. Le point de départ est à Qiaotou, à 2h de là. Nous enchainons donc avec un bus et arrivons à destination à 10h. Le ciel est bleu, le soleil est éclatant, parfait pour commencer le trek. Nous laissons bien sûr nos gros sacs à dos dans une auberge et emportons un petit sac léger pour ces 2 jours qui s'annoncent intenses en effort physique. Avec un dénivelé positif d'environ 1000m, un parcours de 24 km et une altitude de 3000m, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce trek un vrai challenge pour Antoine et un véritable calvaire pour moi. Nous entamons en plus la marche avec une rude montée de 1h. Les choses sérieuses commencent d'entrée de jeu mais nos arrêts photos et nos pauses rapides chez des vendeurs de boissons et collations en chemin, nous permettent de récupérer un peu. Une fois la montée passée, le paysage se révèle magnifique, avec les gorges en contrebas, et les hautes montagnes enneigées au dessus. Ce site est connu pour avoir l'un des canyons les plus profonds et les gorges les plus puissantes du monde. La suite se fait plus aisément jusqu'aux 28 lacets, où le parcours s'intensifie à nouveau. Mais qui dit gros effort, dit aussi belle récompense. Les points de vue se multiplient et sont de plus en plus beaux notamment à l'entrée d'un village, où les couleurs des différentes plantations se mêlent à la beauté des montagnes et au ciel bleu. Un moment à immortaliser, comme tant d'autres au final. Nous nous étions fixés 17 km pour ce 1er jour. Et le pari est plus que réussi, nous sommes les 1ers à atteindre l'auberge Halfway, au bout de 6h et quelques de marche. Nous pouvons enfin nous détendre et profiter de la superbe vue qu'offre notre refuge. Nous y rencontrons un catalan, avec qui nous discutons longuement sur nos voyages respectifs. Le lendemain matin, nous reprenons le trek, avec une certaine satisfaction. Il ne nous reste que 4 km avant la fin du parcours. Cela tombe bien, le temps est moins clément que la veille. Le début est assez plat avant d'enchainer les descentes jusqu'à atteindre "l'arrivée", l'auberge Tina's. Mais le chemin ne s'arrête pas là sauf si nous voulions zapper la descente aux gorges. Ce qu'évidemment, il n'était pas question de louper. Mais y accéder se mérite aussi ! Des lacets à n'en plus finir jusqu'en bas mais plus on s'approche, plus le spectacle promet d'être grandiose. Arrivés sur un gros rocher, nous contemplons l'impressionnant déferlement d'eau qui brasse et tourbillonne devant nos yeux. Bref, c'était la cerise sur le gateau. Il est maintenant temps de remonter jusqu'à Tina's et le retour s'avère très exténuant avec une montée hyper raide. C'est sur ce dernier gros effort que notre trekking s'achève. Mais bien que difficile par moments, la rando n'a rien d'insurmontable non plus. Loin d'être monotone, le parcours a été complet avec tantôt de la forêt, tantôt des plaines, ou encore des villages à traverser. Une belle performance dont je suis plutôt fière. Nous regagnons la bourgade où nous avions laissé nos affaires et y passons la nuit avant de retourner le lendemain à Lijiang.

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Trekking dans les Gorges du Tigre
Lijiang ‐ 3 mars 2019
Kunming ‐ 28 févr. 2019

Nous nous réveillons vers 8h30 toujours à bord du train, dans nos couchettes assez douillettes. Le temps de notre petit déjeuner, nous discutons avec des jeunes chinoises en avec pour seul moyen de communication, google trad'. Un outil indispensable plus qu'ailleurs, l'anglais étant très peu compris et parlé. Les chinois considèrent que tous les étrangers connaissent leur langue et parlent comme si nous comprenions quelque chose. Une fois arrivés à Kunming sous les coups de 11h, nous c [...]
herchons le bus menant chez notre 1er couchsurfing. Hé oui, qui dit nouveau pays, dit aussi nouveau challenge. Notre itinéraire étant bien établi (encore un pré-requis pour l'obtention de notre visa), nous nous rendrons les 3/4 du temps dans des grandes agglomérations, ce qui nous permettra de dormir plus facilement chez l'habitant. Un choix en tout premier lieu économique, comme la destination est bien plus chère que l'Asie du Sud-est pour les hébergements et les transports. Puis, le couchsurfing est assez courant en Chine, ce sera également l'occasion pour nous de découvrir une partie de leur culture, leur mode de vie et leur manière de penser. Une expérience unique et enrichissante, qui lèvera certainement quelques idées reçues que nous portons sur le pays et ses habitants. La première à nous accueillir est une jeune chinoise de 26 ans, une prof donnant des cours particuliers d'anglais et de maths. Elle vit dans un lotissement où habitent pas moins de 40 000 personnes, dans des grands et innombrables immeubles. Mais, l'endroit est très sécurisé et plutôt agréable avec ses commerces à proximité. Durant ces 2 nuits passées dans son grand appart', nous aurons eu quelques moments intéressants à parler de sa vie, de sa famille et de son point de vue sur le gouvernement. Un échange très constructif qui pourrait faire évoluer notre perception sur la Chine. Quant à Kunming, la ville offre un savant mélange de traditions et de modernité. Les quartiers à l'architecture typique chinoise laissent place à de grands buildings, à des centres commerciaux et autres magasins de marques. Elle présente pas mal de parcs et de lacs, ce qui en fait une ville très agréable à visiter. Le temps d'une après-midi, à 1h de métro de notre hébergement, nous partons pour une marche sportive de 10 km, sur les hautes collines, situées à l'ouest de Kunming. D'ici, la vue sur la ville est imprenable et quelques beaux temples et jardins de fleurs méritent le déplacement.

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La ville de l'éternel printemps
Langdong (埌东) Bus Station / Nanning International Tourism Distribution Center

Après 8h de bus avec un arrêt au post frontière, nous arrivons enfin en terre chinoise, à Nanning, une grande ville moderne de 7 millions d'habitants. Nous prenons le métro, avec l'aide d'un jeune chinois rencontré dans le bus. Ce dernier nous accompagne et paie même notre ticket pour aller à la gare. Il nous faut très peu de temps pour constater les premiers changements. En effet, à l'inverse du Vietnam, les villes chinoises sont très silencieuses, tous les scooters et la majorité [...]
des bus sont électriques. Bien loin des clichés d'une Chine pollueuse. Le métro est très propre et récent. En ville, la circulation est fluide, fini les contresens et les klaxons incessants. La sécurité semble être une priorité et les règles mises en place sont bien respectées. Nous nous éternisons pas ici, la route est encore longue, et après plusieurs contrôles d'identités, de fouilles et inspections des bagages, nous rentrons enfin dans la gare et prenons un train de nuit pour Kunming. Nous nous retrouvons dans des box de 6 couchettes. Bercés par les mouvements du train et fatigués de notre journée de transport, le sommeil ne se fait point attendre.
Mai Châu, Viêt Nam ‐ 25 févr. 2019

Un bref passage à Hanoi pour récupérer nos visas chinois à l'ambassade et hop, nous voilà libres de repartir pour 3 jours avant l'expiration de nos visas vietnamiens. Nous voulions tout d'abord rejoindre l'ile de Catba, où les paysages sont identiques à ceux de la Baie d'Halong, en plus tranquille en terme de fréquentation. Mais le weekend s'annonçait pluvieux et pas très chaud. Nous renonçons un peu déçus à cette petite escapade insulaire. Nous pensons alors à partir tout à fait [...]
au nord, en altitude à Sapa, réputé pour ses spectaculaires rizières en terrasse. Mais cette fois-ci, le temps de trajet aller/retour (au total plus de 16h en train) réduit considérablement notre temps déjà limité sur place. En plus, nous savons que nous trouverons d'autres rizières de ce type en Chine. Donc notre choix se porte finalement sur Mai Chau, situé dans une vallée rurale à 3h30 d'Hanoi. Nous arrivons en fin de journée dans un homestay tenu par un couple. Le dortoir est simple, une natte posé au sol sur laquelle sont entreposés des matelas avec moustiquaires. Evidemment, sur le terrain vague juste en face de l'hébergement, se tient une fête où musique techno et karaoké sont au programme. On se prépare déjà à une nuit agitée mais les festivités cessent avant minuit, ouff'! Lelendemain, nous prenons les vélos du homestay (on ne s'en lasse plus) pour faire le tour des petits villages environnants. Toutes les maisons en bois sont sur pilotis, apparemment pour se protéger de la montée des eaux et aussi des animaux indésirables. Quant aux paysages, les rizières sont légions, comme un peu partout au Vietnam, au final, mais celles-ci sont en eau, avec les montagnes comme toile de fond, partiellement couverts par le brouillard. Pas émerveillés comme nous aurions pu l'être à Catba ou encore à Sapa, mais simplement heureux de découvrir la campagne profonde de Mai Chau et ses habitants. Il faut de nouveau revenir à Hanoi afin de prendre notre bus en direction de la Chine. Une nouvelle aventure commence avec un nouveau challenge pour pimenter le voyage !

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Petite Escapade rurale
Ninh Bình ‐ 23 févr. 2019

95.2 km

Pour réserver le transport jusqu'à Tam Coc, rien de plus simple. Nous le faisons depuis notre auberge, qui s'occupe de tout. Nous sommes prêts de bonne heure pour notre prochaine destination, un des incontournables d'un voyage au Vietnam. Qui dit incontournable, dit aussi touristique, comme beaucoup de lieux visités jusqu'à présent ! Mais on ne peut pas non plus y échapper et tout le temps sortir des sentiers battus lorsque notre seul moyen de déplacement à travers le pays est le bus. N [...]
ous nous sentions plus évidemment plus libres au Cambodge et avons pu voir des endroits plus authentiques. Toutefois, les paysages n'étaient pas aussi variés et, nous devons l'avouer, aussi beaux qu'au Vietnam. Revenons à la Baie d'Halong terrestre, comme elle est ainsi surnommée, en raison de sa ressemblance avec la Baie d'Halong entourée de falaises et de grottes, offrant un spectacle grandiose. C'est un peu pareil ici, sans la mer mais avec la rivière et en prime des étendues de rizières par ci par là. Un paysage qui s'apprécie encore plus en hauteur, à la dénommée colline du dragon. Un petit effort, tout de même après 500 marches irrégulières à gravir, sous une chaleur très humide. Mais le jeu en vaut largement la chandelle. La vue est à couper le souffle. Notre balade à vélo nous permet d'emprunter des chemins plus sympas et moins fréquentés, à travers les rizières ou des ruelles étroites dans des villages plus isolés. Mais une visite dans la région ne serait pas complète sans une petite promenade en barque à fond plat, habilement dirigée avec les pieds de rameur. On se sent bien, tout est paisible, on se laisse bercer par le bruit des rames et on profite juste du moment présent pour contempler les pics karstiques au loin. Un petit mot sur notre hôte, très aimable qui nous a accueilli 2 nuits dans un petit dortoir. Nous n'oublierons pas ses délicieux petits-déjeuners, la propreté impeccable de sa demeure et son sourire.

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La Baie d'Halong terrestre
Hanoï ‐ 20 févr. 2019

678.4 km

Après notre petite nuit de sommeil à trouver une position convenable sur des sièges à peine inclinables, nous voici arrivés à Hanoi, sous la bruine et quelques degrés en moins. Nous prenons rapidement la direction de notre auberge, impatients de poser nos affaires, nous rafraîchir et nous reposer un peu. Nous passons dans des rues étonnamment calmes, sans bruit de klaxons. On s'était habitués jusqu'ici à une circulation plutôt dense et anarchique. Mais on réalise que pour un dimanc [...]
he matin sous un temps pluvieux, le trafic est juste normal. Cela ne tarde pas à changer le soir même, il était vain de croire qu'Hanoi serait différente des autres villes vietnamiennes à ce niveau là. Mais le vieux quartier d'Hanoi dans lequel se situe notre hébergement ne manque pas de charme. La rue pavée, juste en bas, est longée de nombreux petits restaurants et bars. Nous passons aussi devant quelques bâtisses traditionnelles, des petits bouis bouis à même le trottoir, et croisons le chemin de vendeuses de fruits ambulants, portant leurs denrées avec une palanche. Un peu plus loin, la balade autour du lac de l'épée constituée est aussi plaisante, avec autant de locaux que de touristes, profitant de cet agréable espace vert pour se promener. Pour ne rien gâcher, tous les plats que nous avons pris sont aussi délicieux les uns que les autres. Nems, rouleaux de printemps, bun bo, ou pho bo (soupe de nouilles avec du boeuf), tout nous régale ici. En parallèle, notre venue à Hanoi coincide également avec notre volonté de continuer l'aventure en Chine. Il nous faut passer par l'ambassade pour déposer notre demande et obtenir nos visas chinois. Nous attend alors une masse de documents à donner, allant même jusqu'à réserver un billet de sortie du territoire pour prouver aux autorités chinoises que nous ne resterons pas plus de 30 jours en Chine. Chose faite, nous partirons ensuite pour... surprise pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore la prochaine destination. Patience donc ! Après le dépôt in extremis à l'ambassade de nos 2 dossiers, nous attendrons 3 jours avant d'y retourner et récupérer nos passeports tamponnés du précieux sésame ! Nous profitons de ce laps de temps pour aller à Tam Coc, un lieu de toute beauté, à 2h de route d'Hanoi.

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Entre culture et traditions
Đà Nẵng ‐ 18 févr. 2019

Plus une étape qu'une ville de choix, Danang est notre lieu de départ en train vers Hanoi. Loin du charme d'Hoi An, Danang est l'un des centres économiques les plus importants du pays. C'est en prenant un peu de hauteur dans un rooftop (he oui encore!) que nous mesurons son étendue. Mais cette fois-ci, nous ne consommerons pas de cocktails ou autres tellement les prix pratiqués sont exorbitants. Il n'est même pas possible de prendre un soda sans l'accompagner d'un spiritueux. On passe notr [...]
e tour...Toutefois, nous ne sommes pas arrivés en haut de ces 43 étages pour repartir sans avoir pris une photo de cette vue panoramique. Le lendemain matin, nous nous dirigeons vers la gare où notre train part en fin de matinée et arrive au petit matin à Hanoi, soit plus de 18h à bord. Mais c'était sans compter sur notre bonne étoile ! Après plus de 4h30 de retard, c sans raison valable, nous quittons enfin Danang pour le nord du Vietnam.

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Et 600 km plus tard...
Hôi An ‐ 16 févr. 2019

Chaque fois que nous évoquions le Vietnam avec d'autres voyageurs, Hoi An était toujours citée comme étant la ville à ne pas manquer. Autant dire que nous avions de grandes espérances en venant ici. Et c'est certainement le meilleur choix que nous ayons fait jusqu'à présent. Cette petite ville est tout simplement un joyau d'architecture et offre un dépaysement garanti. Durant ces 2 jours, nous l'avons arpenté à vélo (gracieusement prêté par la guesthouse), le meilleur moyen de d [...]
écouvrir les ruelles colorées, les petites allées menant aux habitations, et même de se frayer un chemin à travers les rizières. Pour cette deuxième et dernière journée, nous voulions nous rendre à Tra Que, un petit village de maraîchers. En cours de route, nous sommes interpellés par plusieurs vietnamiens réunis autour d'un banquet sous un chapiteau. Nos convives fêtaient apparemment le jour de la prière et souhaitaient qu'on se joigne à eux. D'abord hésitants à nous incruster, nous acceptons finalement leur invitation et nous asseyons autour d'une table de 7-8 personnes. Aucun ne parlait anglais, mais avec quelques gestes et un peu de google traduction, nous arrivons, malgré tout, à nous faire comprendre. Leur principal souci était que nous ne manquions de rien, nous etions continuellement servis et resservis en plat et en boisson.Nous en sommes sortis plus que rassasiés et heureux d'avoir partagé ce copieux déjeuner avec nos joyeux compagnons. Après ces festivités imprévues, nous continuons vers le village de maraîchers où s'arrêtent quelques touristes pour visiter, cueillir et cuisiner les légumes des potagers. Une activité sûrement très intéressante à faire mais simplement se promener à vélo dans ce dégradé de vert suffit à notre bonheur. Surtout que notre balade nous emmène un peu plus loin, vers la plage. Un petit moment de farniente avant de rejoindre le centre-ville pour admirer les illuminations nocturnes. Là encore, nous sommes émerveillés par toutes ces lumières qui éclairent les ruelles, le pont, et les petites embarcations sur la rivière. Et nous sommes loin d'être les seuls à apprécier ce spectacle, une foule d'étrangers se pressent ici en ce jour de Saint Valentin. L'endroit parfait pour les amoureux...

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Juste féerique !
Nha Trang

Nous quittons la fraîcheur des montagnes et retrouvons la chaleur du bord de mer à Nha Trang. Nous pensions tout bêtement passer un séjour dans une petite station balnéaire populaire mais découvrons à la place une ville moderne, très étendue, avec bons nombres de buildings. Le charme n'opère pas vraiment ici même s'il est plutôt agréable de se balader sur la longue promenade longeant la plage de sable et de se fondre dans la masse des touristes russes. Pour la première fois depuis [...]
la Thaïlande, nous ne boudons pas le plaisir d'une petite baignade dans la mer de Chine, surtout que les vagues ont de quoi nous défouler sur cette côte. Les environs de Nha Trang offrent de plus les plus belles plages du Viêt Nam, avec une eau turquoise et cristalline.

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La Gold Coast vietnamienne
Đà Lạt ‐ 6 févr. 2019

2 jours à Mui ne auront suffi à en faire le tour. Nous prenons un minibus pour Dalat, située à 1500m d'altitude. Un brin soulagés d'arriver en 1 seul morceau tellement la conduite de notre chauffeur frôlait la catastrophe, à chaque dépassement de voiture. Cette station climatique construite par les français, est bordée de forêts de pins, de collines, de lacs et de chutes d'eau. De quoi faire pendant ces 3 jours ! Mais cette fois, nous nous passerons de louer un scooter et préférons [...]
le bus. A cause du nouvel an chinois, les prix passent du simple au double pendant une semaine. En plus de subir cette hausse de prix, nous devons supporter l'afflux important d'étrangers et surtout de vietnamiens, venus profiter de leurs vacances dans la ville de "l'éternel printemps".

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Un bon bol d'air frais
Mũi Né ‐ 5 févr. 2019

Il aura suffit d'une photo de Mui ne dans une office de tourisme pour mettre le cap vers cette petite station balnéaire. Bien que les longues plages soient assez jolies, ce sont les magnifiques dunes de sable rouges qui ont motivé notre venue ici. Semblables à celles du Sahara, nous oublions l'espace d'un instant que nous nous trouvons au Vietnam et admirons ce superbe paysage désertique. Autre particularité de Mui ne est le petit canyon rouge qui se découvre tranquillement à pied dans u [...]
n petit ruisseau. Là encore, le cadre est enchanteur et rend cette destination encore plus unique.

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Un air de Sahara
Hô Chi Minh Ville ‐ 1 févr. 2019

7h30 - départ en bus pour Ho chi Minh. Un long trajet s'annonce mais allongés confortablement dans nos sièges, nous ne voyons presque pas le temps passer. Des marchands ambulants montent directement dans le bus pour nous vendre toutes sortes de nourriture : crêpes enrobé de riz sucré, galettes de cacahuètes, fruits etc... 17h - arrivée dans la plus grande ville du Vietnam (plus de 13 millions d'habitants). La compagnie de bus nous dépose à la gare routière, à 9km de notre hébergemen [...]
t. Si pour moi, le trajet continue dans le bus de ville, pour Antoine le parcours se poursuit à vélo. Pas du tout sereine à l'idée de le laisser partir au milieu de ce trafic urbain dense et chaotique (une centaine de scooters aux feux rouges), je repense à la scène choquante d'un homme gisant sur la route à la périphérie de la ville, victime d'un accident de scooter. Heureusement, lorsque j'arrive à l'auberge, Antoine m'y attend patiemment devant. Il est grand temps de vendre le vélo pour enfin avoir l'esprit tranquille et ne plus à devoir se séparer à chaque fois pour effectuer un trajet. C'est chose faite le lendemain, dans une des rues de notre quartier. Nous pensions le laisser à un autre voyageur mais les annonces mises sur des groupes facebook n'ont pas suscité d'intérêt particulier. Nous avions aussi ajouté une petite pancarte sur le vélo avec le prix et notre contact, juste devant l'auberge. Mais là encore, ce sont plus des locaux que les backpackers qui s'y sont intéressés. C'est donc à un vietnamien que nous donnons le vélo contre une offre plutôt convenable. Nous voilà enfin libres, pour commencer notre périple. Mais avant, nous voulions tout de même nous attarder un peu dans cette ville qui semble bien moderne. Après avoir fait les incontournables, à savoir la poste centrale et la cathédrale, "anciens vestiges" de la colonisation française, nous nous arrêtons sur une grande place illuminée et joliment décorée à l'occasion de la fête du Tet (nouvel an chinois). Cette fête traditionnelle dure plusieurs jours et beaucoup en profitent pour prendre des vacances et se retrouver en famille. Pour notre dernier jour à Saigon, nous choisissons de visiter l'un des 2 sites dédiés à la découverte des tunnels de Cu-chi. Ces réseaux de tunnels construits de manière très ingénieuse par les vietcongs (communistes opposés à l'armée américaine) les ont largement aidé à combattre l'ennemi. Nous avons pu rentrer dans quelques uns (il fallait pas être épais à l'époque !) et voir leur manière de (sur)-vivre. Pour finir, Antoine s'est essayé au tir d'un AK47. Impressionnant et assourdissant ! Évidemment, nous ne pouvions partir sans profiter d'un rooftop, dans un building de 23 étages. On a connu mieux en terme de hauteur mais l'endroit est plutôt tendance et offre une vue vraiment sympa sur le reste de la ville.

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Cu-chi tunnel

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HCMC

Test AK47

Circulation Ho Chi Minh
Hà Tiên ‐ 31 janv. 2019

Et de 4 ! Mais, cette fois-ci, nous traversons la frontière séparément : Antoine à vélo et moi en minibus. Après 5 jours de repos complet à l'auberge, nous étions tous 2 impatients de quitter cet endroit et de laisser ce mauvais souvenir derrière nous. Une fois les formalités effectuées, nous nous retrouvons à l'hôtel à Ha tien, une petite ville poste frontière. Nous nous dirigeons aussitôt vers la gare routière afin de prendre des tickets de bus pour le lendemain -》direction [...]
Ho Chi Minh ville. Nous embarquons aussi le vélo, avec l'espoir de le vendre là-bas. Nous déciderons ensuite du mode de transport adéquate pour découvrir le Viet Nam.
Krong Kep, Cambodge ‐ 26 janv. 2019

Le Vietnam n'est désormais plus très loin. C'est à Kep, une petite station balnéaire, encore peu développée touristiquement, que nous choisissons comme dernière étape de notre itinéraire au Cambodge. Nous faisons un arrêt déjeuner au marché au crabes mais nous ne mangerons finalement que du poisson et du calamar. Nous continuons vers le front de mer, et découvrons une plage, qui loin d'être paradisiaque, suffit à ravire ces quelques baigneurs. Encore quelques km plus loin et nous [...]
arrivons enfin à l'auberge. Mais un accident de la route en décide autrement.. Un scooter percute le vélo d'Anaide. Un choc suffisamment violent pour casser les 2 deux-roues. Après 1 point de suture à la lèvre et de belles plaies un peu partout, ces derniers jours serviront finalement à son bon rétablissement.

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Kep, la dernière du pays khmer
Kampot ‐ 21 janv. 2019

Si jusqu'à Phnom Penh, l'état de la route fut irréprochable, nous ne pouvions en dire autant de la suite du parcours jusqu'à Kampot. Route plus étroite et beaucoup plus dégradée avec de nombreux nids de poule. La dernière partie fut particulièrement éprouvante pour nous et nos vélos. En travaux sur plus de 20 km, la route s'est vite transformée en piste, ce qui à chaque passage de voitures et de camions laissait un nuage épais de poussière et de pollution. Les vélos, nos habits [...]
et même nos cheveux en étaient immaculés... il était temps d'arriver à destination pour se débarrasser de toute cette crasse. Certainement la meilleure douche de ma vie sur le toit de l'auberge, où un espace a été spécialement aménagé pour dormir en hamac. Une expérience insolite, qui méritait d'être vécue au moins une fois. S'endormir en regardant les étoiles et se réveiller au lever du jour valait bien un petit sacrifice niveau confort. Une fois lavés, nous partons faire un petit tour à vélo du centre de Kampot. Une atmosphère particulièrement plaisante s'y dégage. Beaucoup d'expat s'y sont installés et nous comprenons pourquoi. La rivière s'invite de part et d'autre dans cette petite ville provinciale où de nombreux bateaux se sont reconvertis en bar-croisière. Nous retrouvons aussi, comme tant d'autres villes asiatiques, d'anciennes bâtisses coloniales. Nous décidons ensuite pour les prochaines nuits de nous excentrer un peu dans un hébergement proposant des bungalow sur pilotis. Nous en profitons aussi pour une virée dans la montagne à la recherche de cascades. Un brin dépaysant puisque nous nous étions habitués jusqu'ici au relief plat du pays. Nous revoilà dans notre terrain de jeu préféré, dans la forêt, à crapahuter, à se faufiler entre les branches, parfois à s'égarer des chemins balisés, quitte à se faire quelques belles frayeurs. Mais le jeu en valait la chandelle, avec un décor digne du livre de la jungle. Un séjour au top, certainement l'un des meilleurs au Cambodge.

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Zenitude à Kampot
Takéo ‐ 19 janv. 2019

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On the road...
Phnom Penh ‐ 14 janv. 2019

Nous y voilà dans la capitale cambodgienne. Fini la campagne et sa circulation fluide. A peine arrivés et déjà envie de fuir cette ville tellement la conduite y est chaotique. Les scooters qui roulent à contre sens, les klaxons incessants des automobilistes, l'absence de clignotant pour la plupart, les piétons qui sont sur la chaussée... la vigilance est donc de mise ! Mais une fois quittés l'artère principale, nous nous retrouvons dans des rues beaucoup plus tranquilles et plus agréab [...]
les pour pédaler. Ca tombe bien, notre auberge se trouve par là . En plus d'être bien située, elle dispose d'une piscine, d'un billard et d'un jeu de fléchettes. Ca va changer de nos apres-midi à rester cloîtrés dans les chambres des guesthouses, à ne rien pouvoir faire. Pour ces 2 jours restants avec mes parents, nous visitons le Tuol Sleng, un ancien lycée transformé en prison de torture de 1975 à 1978, sous le régime des khmers rouges Plus de 17 000 personnes furent torturées puis tuées. Maintenant ce lieu est un musée où quelques photographies de prisonniers y sont exposées laissant deviner dans quelles conditions atroces ils "vivaient" ... Nous pouvions aussi poursuivre notre visite au killing fields, qui comme son nom l'indique est un camp où les prisonniers furent exécutés. Des ossements et des tissus en lambeaux sont toujours visibles. Mais ce qu'on avait vu à la prison était déjà suffisamment éprouvant et difficile pour réitérer l'expérience... Parallèlement à cela, nous nous sommes occupés de nos visas vietnamiens à l'ambassade. En 48h, le visa nous a été délivré. Fin janvier, nous franchirons la frontière au sud du Vietnam. Mais pour l'heure, nous quittons Phnom Penh pour Kampot, connu pour la qualité de son poivre et aussi réputé pour sa douceur de vivre.

+14

Un peu d'histoire khmer ...
Roka Kaong Pi ‐ 13 janv. 2019

Dernière ligne droite avant notre arrivée dans la capitale cambodgienne. Les jours ont passé, les kilomètres aussi. Un peu plus de 300 km nous séparent désormais de Siem Reap. Le parcours s'est avéré assez facile, le relief étant toujours plat. Seuls le vent et la chaleur ont été parfois plus difficiles à gérer. Nous faisions quelques pauses en cours de route, pour nous restaurer un peu. L' occasion aussi de rencontrer la population locale et d'échanger quelques mots en anglais, [...]
lorsque cela était possible, c'est-à-dire, très peu de fois. Mais leur simplicité et leur gentillesse auront largement suffi à compenser la barrière de la langue. Les enfants, petits et grands, nous saluait par un "hello" ou nous faisait un signe de la main de loin avec un large sourire. Vraiment adorables !
Stung ‐ 12 janv. 2019
Kampong thmar ‐ 11 janv. 2019
Kampong Thom ‐ 10 janv. 2019
Chi Kraeng ‐ 8 janv. 2019
Siem Reap ‐ 4 janv. 2019

150 km parcourus en 4 jours. Nous aurions pu atteindre Siem Reap plus rapidement mais nous voulions prendre notre temps et les hébergements ne couraient pas les rues tout au long du chemin. Il fallait donc nous assurer d'avoir un toit où dormir et nous reposer au maximum pour être en forme le lendemain. Les matins étaient propices pour rouler à vélo, le soleil étant beaucoup moins fort que l'après-midi. Nous avons emprunté la route nationale de bout en bout, en ayant un aperçu de la [...]
vie rurale. Terres agricoles, rizières, villages, un réel dépaysement pour nous ! Et ce n'était que le début... A Puok, nous cherchions désespérément une guesthouse que nous avions vu sur internet. Nous trouvant à côté d'une école anglaise, nous avons demandé notre chemin à un enseignant, qui ne connaissait visiblement pas cette maison d'hôtes. Elle ne devait certainement plus exister... après quelques échanges, il nous amène chez son frère qui pouvait nous héberger. Nous resterons 2 jours chez lui. Notre hôte nous accueille chaleureusement chez lui et nous propose gratuitement une visite guidée à vélo des environs. Il nous emmène voir la ferme de la soie et nous explique les techniques de sa fabrication, un travail de longue haleine pour ces femmes. Nous continuons notre balade avec quelques arrêts soit pour voir des temples laissés à l'abandon, soit pour aller à la rencontre des locaux. Des scènes de vie quotidiennes authentiques que nous n'aurions pas pu découvrir sans lui. Nous finissons par nous rendre dans l'une des écoles anglaises de son frère et prenons la place de la maîtresse un petit laps de temps dans une classe d'élèves âgés de 4 à 9 ans. L'exercice ne s'avère pas si simple mais nous jouons le jeu avec plaisir. En échange de ces services, nous l'aidons à promouvoir son mode d'hébergement sur les sites tels que booking, airbnb et tripadvisor. Nous ne sommes pas peu fiers de pouvoir contribuer - nous l'espérons - à une meilleure visibilité de son établissement auprès d'autres voyageurs et pouvoir partager notre propre expérience.

+23

Merveilles d'Angkor
Puok ‐ 2 janv. 2019

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Quelques jours à la campagne
Kralanh ‐ 1 janv. 2019
Sisophon ‐ 31 déc. 2018
Poipet ‐ 30 déc. 2018

Debout à 4h30 du matin, nous voilà fin prêt à prendre le train local vers la frontière cambodgienne. C'est une belle expérience que de voyager à bord du train. Le rythme est assez lent (5h30 de trajet pour 250 km) mais nous prenons le temps d'apprécier les jolis paysages. Arrivés à Aranyapathet, nous enfourchons nos vélos jusqu'au service d'immigration. Un peu plus de 7 km plus tard, et un nouveau tampon s'ajoute sur nos passeports. L'expédition peut enfin commencer !
Aranyaprathet, Thaïlande

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Train experience
Bangkok ‐ 28 déc. 2018

Préparation pour notre périple à vélo
Koh chang ‐ 22 déc. 2018

Exit le tumulte de la capitale, nous nous évadons le temps d'une semaine sur l'île de Koh Chang avec les parents d'Anaide. Sur place nous restons au sud dans un petit village, où les chemins sont en terre battue et les habitations en bois. Longé par une jolie plage de sable fin, ce petit coin de terre aura été notre havre de paix pendant ces quelques jours. Retrouver une certaine routine nous aura fait grand bien avant d'entamer notre prochaine destination. Le Cambodge à vélo...

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Chilling in Koh Chang
Trat
Bangkok ‐ 15 déc. 2018

Après 3 nuits sur cette île quasi déserte, retour à la civilisation ! De Khuraburi, nous reprenons la route vers Bangkok, en bus de nuit. Nous réussissons à dormir quelques heures, le bus étant relativement confortable. Arrivés à l'aube (5h) dans la capitale thaïlandaise encore un peu endormis, nous cherchons un hébergement où déposer nos affaires au plus vite et pouvoir commencer à visiter cette métropole, presque deux fois plus peuplée que Paris. Nous trouvons une auberge dans [...]
un quartier assez calme, aux abords du vieux centre de Bkk. Bien sûr, la ville est polluée, embouteillée et bruyante mais s'en tenir à cette description serait un peu réductrice. Le fleuve Chao Phraya qui la traverse et les nombreux canaux qui la parcourent, apportent un petit vent de fraicheur, qui n'est pas désagréable surtout lorsque l'on marche sous le soleil toute la journée. Nous nous déplacions aussi avec les bus locaux encore très traditionnels, à la limite parfois de rendre l'âme. En 3 jours, nous avons pu déguster un poisson grillé dans un marché flottant, visiter l'impressionnant temple abritant un bouddha couché, observer de l'autre côté de la rivière l' emblématique Wat Arun, flâner dans l'artère très commerçante Khao San road et goûter à toutes sortes d'insectes (scorpions, larves ...), boire un verre dans un superbe rooftop du Sofitel et admirer la vue sur le parc et les grattes ciels environnants. Il nous en fallait pas plus pour complètement adopter Bangkok, ainsi surnommée la Venise de l'Asie.

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Bangkok, la Venise de L' Asie
khuraburi bus station ‐ 16 déc. 2018
Iles de Surin ‐ 13 déc. 2018

Après notre sortie de rêve en snorkeling à Koh Phi Phi, nous n'avions qu'une hâte : renouveler l'expérience ailleurs. Nous hésitions entre les iles Similan et Surin, des spots parfaits pour ce type d'activité. Notre choix s'est finalement porté sur les iles de Surin, beaucoup moins fréquentées et plus sauvages. Seule une centaines de Moken (habitants locaux) y vivent encore sur une partie de l'ile. Le petit plus qu'offrait l'ile : dormir en tente, juste en face d'une magnifique plage [...]
de sable fin. Une expérience qui nous a tout de suite séduite. Nous prenons donc un speedboat collectif qui nous conduit jusqu'à ce petit paradis persu, à 55 km de la côte et à proximité de la frontière birmane. Sur le campement, un espace restauration et un petit faré sont les seules infrastructures existantes. Nous pouvons accéder aux spots de plongées soit en bateau longue queue soit par ses propres moyens (sur la plage sur laquelle nous étions, en nageant au large). L'eau est d'une limpidité impressionnante et le bleu turquoise similaire à une piscine. Les fonds marins sont d'une beauté incroyable, un superbe aquarium ! Anaide en profite également pour se perfectionner en apnée pour admirer de plus près les beaux et plus gros spécimens.

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Plongée au paradis

Plongée île Surin

Ile Surin
khuraburi bus station
Phuket ‐ 11 déc. 2018

Petit passage à Phuket, où nous restons 2 nuits, dans une auberge très sympa et peu chère. Nous profitons d'ailleurs de son emplacement central pour visiter à pied le quartier colonial avec ses façades colorées. Comme il est très difficile de circuler en bus, nous louons un scooter à la journée pour sortir de la ville et rejoindre la côte. Nous évitons les plages de Patong et Karon, très prisées par les étrangers et préférons lezarder sur des plages plus petites et tranquilles. [...]
Jusqu'ici, nous n'avons pas été conquis par la cuisine thailandaise, beaucoup trop épicée et moins variée qu'en Malaisie. Nous trouvons toutefois notre bonheur dans les marchés de nuit. Après avoir vu l'essentiel, nous sommes surtout impatients de nous rendre sur notre prochaine destination : les îles Surin 🏝

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Phuket, la populaire
Koh phi phi ‐ 8 déc. 2018

D'abord excitée à l'idée de découvrir l'île, rendue célèbre grâce (ou plutôt à cause) du film "la plage" avec Leonardo DiCaprio, je redoutais un peu de quitter la paisible Koh Lanta pour une île ultra touristique, tournée essentiellement vers la fête. Les commentaires que l'on pouvait lire dans les guides ou sur internet étaient assez divergents. Le seul moyen était de nous y rendre pour nous forger notre propre opinion. A peine arrivés, nous sommes déjà charmés par la beaut [...]
é de l'ile avec la couleur de l'eau turquoise, les falaises calcaires et les pirogues emblématiques à longue queue. Evidemment, ca grouille de monde d'autant plus que tous les hébergements, bars, restaurants, boutiques sont tous concentrés au meme endroit. Il n'y a pas de moyen de transport, hormis les pirogues pour se déplacer d'une cote ou d'une plage à une autre. L' auberge que nous trouvons est certes truffée de moustiques et le matelas est aussi dur que du béton mais elle a le mérite d'être au calme, loin de l'agitation nocturne. En fin de journée, nous empruntons des escaliers assez raides pour atteindre le viewpoint 2, qui offre une vue panoramique sur les 2 baies. Nous aurions pu continuer plus loin et avoir une vue encore plus impressionnante, mais la nuit commençait à tomber. Nous regagnons le centre pour réserver une sortie snorkeling de 4h pour le lendemain matin. A 07h30 à bord de la pirogue, nous mettons le cap vers Koh Phi Phi Leh, l'ile voisine où quelques scènes du fameux film "la plage" ont été tournées sur la plage de Ao Maya. Les fonds marins nous ont régalés : bancs de poissons multicolores, murène, tortue, petite requin pointe noire, poissons perroquets. Antoine était bien dans son élément ! Pour la dernière journée sur l'ile, nous voulions nous évader un peu et découvrir d'autres recoins moins explorés. Nous longeons la côte, puis crapahutons dans la forêt un petit moment avant de retrouver le bitume. Nous marchons vers une plage par laquelle nous pouvons accéder à une autre en 20 minutes, uniquement à marée basse. Pas de bol, la marée est haute et la seule possibilité est d'y aller en pirogue mais la prestation est trop chère pour ce petit trajet. Avec nos passeports, nos portables et argent dans nos mini sacs à dos, nous étions pas très rassurés de devoir les porter sur nos têtes au dessus de l'eau. Comme la hauteur ne dépassait pas les épaules et que l'eau offrait une bonne visibilité, nous avons marché une centaine de mètres jusqu'à un petit village de pêcheurs. Puis, une montée et descente plus tard, nous voilà arrivés sur une plage paradisiaque avec devant nos yeux ses pitons rocheux et une eau divinement belle et bleu turquoise. En quelques mots, Koh Phi Phi nous aura comblé avec ses décors de carte postale, la richesse de ses fonds marins et ses plages magnifiques.

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Koh Phi Phi, la perle d'Andaman

koh phi phi

Nui bay

Apnée Koh phi phi
Ko Lanta ‐ 2 déc. 2018

3 jours que nous sommes sur l'ile et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne se lasse pas de cette ambiance décontractée et tranquille. Quelques touristes ici et là mais ce n'est pas la cohue non plus. La plupart sont français (l'emission phare de tf1 y est sûrement pour quelque chose). Nous avons passé 2 nuits dans un bungalow, au confort simple, au bord de la plage. Un hamac, un bouquin, bercé par le bruit des vagues, il en faut pas plus pour se sentir bie.. L'eau est plus clair [...]
qu'a Langkawi, aussi calme et toujours aussi bonne (29°).

+14

Ko Lanta, la paisible
Satun

La Malaisie est maintenant derrière nous. L'objectif de traverser le pays en stop est réussi. Nous garderons en souvenir la gentillesse de la population, les rencontres et l'authenticité du pays, au tourisme encore un peu timide. Ce qui n'est pas le cas de sa voisine thaïlandaise ! Après 1h de ferry, nous arrivons à Satun, où nous passons l'immigration. Pas de perte de temps, nous mettons le cap vers l'ile de Ko Lanta.
Langkawi, Malaisie ‐ 28 nov. 2018

Dernière étape de notre voyage en Malaisie : l'ile de Langkawi. Nous comptons bien rester quelques jours pour nous reposer, profiter des belles plages et sillonner l'île (une partie) en scooter. Le prix est dérisoire (25€ pour 4 jours). L'auberge dans laquelle nous sommes est faite entièrement en bois. Le proprio est cool. L'ambiance tranquille. Le cadre est plutôt sympa, à 5 minutes à pied de la plage et de la rue animée. Pour autant, nous préférons nous éloigner et trouver des co [...]
ins plus isolés. La première plage est plutôt très tranquille, fréquentée essentiellement par les locaux, et la baignade très agréable. Mais le cadre n'est pas dingue et l'eau pas très belle. Nous essayons une autre tout au nord, un peu plus touristique. La marée est basse, il faut marcher assez loin pour avoir de la profondeur. Le paysage est juste splendide avec les îlots montagneux en face. Après de mauvais coups de soleil, nous préférons le jour suivant nous abriter et profiter d'une magnifique cascade, à l'eau plus rafraîchissante. Cerise sur le gateau, en montant un peu plus hait, nous pouvons admirer la vue sur la forêt et la mer d'une piscine d'eau naturelle. Un pur bonheur ! Nous terminons la journée en prenant un peu de hauteur via le téléphérique. Le panorama sur l'ile et les autres îles alentours vaut le détour. Le soir même, nous mangeons au marché de nuit, très fréquenté par les touristes et les locaux. Le choix y est très large et les prix très bas. Au total, 3 jours complets sur Langkawi, qui nous donne un premier aperçu de ce qui nous attend par la suite sur les îles thaïlandaises : la décontraction et la douceur de vivre.

+24

Langkawi, la dépaysante

Seven wells Langkawi
George Town ‐ 25 nov. 2018

Nous repartons de Ipoh en stop jusqu'à Penang, une île reliée par un pont, située à proximité de la frontière thailandaise. Il nous a fallu 6h pour effectuer les 200 km. A peine arrivés à Georgetown, nous profitons d'un rooftop, avec une vue plutôt sympa sur la ville et le littoral. Le 3ème et certainement pas le dernier. C'est devenu notre petit rituel urbain ! A une quinzaine de km de là, nous allons au parc national de Penang, qui longe la mer. Nous nous engouffrons dans la for [...]
êt, très humide. Les chemins sont boueux mais le parcours est assez facile (question d'habitude!). Nous arrivons sur une jolie plage, l'eau est très calme mais la baignade interdite à cause des méduses. De retour en ville en bus, nous rencontrons 2 français, eux aussi en roadtrip. C'est plutôt rare d'en voir ici et d'autant plus intéressant d'échanger sur nos périples. Nous continuons notre city tour avec la découverte de street art dans un quartier sympa et animé. On serait bien restés plus longtemps pour profiter du charme de cette ville mais nous bougeons prochainement bers l'ile de Langkawi, à 3h en bateau de Penang.

+19

Penang, le charme à la coloniale
Ipoh ‐ 24 nov. 2018
Kuala Tahan

Fini la fraîcheur des montagnes, nous partons en direction de Taman Negara, la plus vieille forêt tropicale au monde. Une petite expédition pour y aller : 3h en bus puis 2h en pirogue motorisée. Beaucoup d'excursions sont proposées au village et nous espérons bien en tester une ou deux. Pas de bol, la saison touristique etant très basse, peu d'activités sont réalisées par manque de participants. Nous ne sommes pas découragés pour autant et nous nous renseignons pour faire une rando [...]
sans guide. On nous conseille alors de faire le trek de 3-4h. Le sentier est balisé et nous ne devrions pas croiser d'animaux sauvages... Ils sortent généralement la nuit. Évidemment, la rando s'est avérée un peu éprouvante à cause de la chaleur, mais largement faisable. Ca grimpait dur par moment et pour descendre, nous nous aidions de cordes. Nous terminons le trek par une baignade dans la rivière. Rien de tel pour se rafraichir ! Coupés du monde, sans wifi, cette escapade de 2 jours nous aura fait le plus grand bien.

+13

Jungle forest

Rivière Taman Negara
Kuala Retang
Cameron Highlands ‐ 20 nov. 2018

Une fois n'est pas coutume, nous faisons le choix de prendre un bus pour nous rendre aux Cameron Highlands. Cette station climatique, située à plus de 1400 m, est une ancienne colonie britannique, ce qui explique l'introduction de ces plantations de thé. C'est d'ailleurs l'attraction principale de ce site. Elles sont relativement accessibles via des chemins de randonnées ou plus simplement par la route. Nous avons également visité l'usine de transformation de thé. Se balader est très ag [...]
réable ici, l'air est plus frais (environ 24 degrés la journée). Nous respirons enfin !

+5

Tea plantation
Ipoh ‐ 18 nov. 2018

Nous arrivons en fin d'après midi à Ipoh, nous sommes plutôt fiers d'avoir parcouru une si grande distance dans la journée (environ 200 km). Les rencontres ont encore été à la hauteur. Nous avons trouvé une petite auberge dans le centre de Ipoh. Au premier abord, la ville n'est pas très attrayante (surtout un dimanche, toutes les boutiques étaient fermées) mais en s'y attardant un peu, on peut lui trouver un certain charme colonial.

+3

Auto stop Malaisie
Kuala Lumpur ‐ 15 nov. 2018

Ce matin, départ en stop pour Kuala Lumpur, la capitale malaisienne ! Pas évident de sortir de Malacca, mais nous finissons par être pris par 2 jeunes étudiantes, un peu timides mais très gentilles. Puis une autre voiture prend le relais jusqu'à Alor Gahaj et de là nous voyageons avec un malaisien d'origine indienne jusqu'à KL. Il nous invite à déjeuner dans un restaurant indien, où nous mangerons du riz/poulet massala et autres légumes dans une feuille de bananier, avec les mains ! [...]
Un peu bizarre au début mais pas si désagréable ! Nous poursuivons notre route jusqu'à arrivés à destination. Nous choisissons de dormir dans un hôtel capsule, dans un dortoir. Une expérience assez originale. Nous sommes bien situés, dans un quartier très animé surtout le soir, avec ses petits concerts de rues, les streetfood et toutes sortes de boutiques. KL est assez semblable à Singapour de par sa mixité culturelle, ses grattes-ciel, et sa propreté. La seule différence est le coût de la vie, nettement plus abordable à KL. Nous découvrons, à la sortie de la ville, les grottes de Batu, qui abritent un sanctuaire hindou. Un site intéressant à visiter, bien qu'assez physique avec ses 300 marches à monter. Heureusement, nos compagnons les singes sont là pour nous divertir, à piquer les lunettes d'un tel ou à essayer de prendre le sac à dos d'un autre... de vrais pros du pickpocket ! KL c'est aussi et surtout les twin tower, qui dominent la capitale de ses 452 m, impressionnant !

+16

L'incontournable Kuala Lumpur

En route vers la capitale

Les singes de Batu caves
Malacca ‐ 13 nov. 2018

Enfin arrivés à destination, après 1 jour et demi de stop et 220 km parcourus dans des endroits reculés. Nous ne passions jamais inaperçus, des européens en sac à dos à faire du stop, c'est plutôt rare dans le coin. Certaines personnes ont fait des détours exprès pour nous amener où nous voulions. Un taxi type uber nous a amené sans nous faire payer. De belles rencontres tout au long du chemin ! Nous sommes restés 2 nuits à Malacca, le temps minimum pour apprécier le charme col [...]
onial de cette ville, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Nous en avons profité pour goûter aux spécialités locales comme les satay (brochettes de viande cuites au barbecue), le nasi lemak (mélange de riz, cacahuètes, concombre avec une sauce piquante), et le teh tarik glacé (goût de café au lait). Spécial mais pas mauvais du tout !

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Malacca la famosa
Batu Pahat
Johor Bahru ‐ 10 nov. 2018

Première frontière passée avec succès. Johor Bahru ne présente aucun intérêt particulier, si ce n'est faire une rando dans une forêt tropicale à 1h de la ville - ce que nous avons fait le lendemain de notre arrivée. Côté hébergement, nous sommes dans une petite auberge de jeunesse, située dans un quartier populaire. Pas de touriste en vue. Le coût de la vie est plus qu'abordable, nous mangeons pour moins de 2€/personne boisson incluses. Notre portefeuille s'en porte beaucoup mi [...]
eux ! Demain départ pour Malacca en stop.

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Gunung pulai
Pulau Ubin, Singapour ‐ 9 nov. 2018

Pour ce deuxième jour, nous décidons de passer la journée sur une île, loin de la frénésie singapourienne. Nous cherchions un lieu plus authentique et sauvage, on peut dire que nous avons été servis ! Seulement une centaine d'habitants y vit. La traversée en bateau est rapide, 10 minutes seulement. Une fois arrivés, nous choisissons de faire un tour à vélo, le mode de locomotion le plus adéquate pour jouer les explorateurs. S'engagent alors quelques minutes de négociations entre 2 [...]
loueurs de vélos. Nous finissons par avoir 2 vélos pour l'après-midi. Pendant près de 4h, nous avons sillonné une partie de l'ile, assez longtemps pour y rencontrer un groupe de singes, des cochons sauvages, des varans et une espèce d'oiseau tropicale. Une escapade, hors des sentiers battus, comme nous les aimons. Nous portons désormais un autre regard sur Singapour, qui regorge de trésors cachés. Nous mettons le cap demain vers la Malaisie. Singapour est une ville où il fait bon vivre, sauf pour le portefeuille...

+11

Ile aux singes
Singapour ‐ 7 nov. 2018

Première nuit blanche (décalage oblige) dans une auberge de jeunesse (pas évident au début de se retrouver dans un dortoir de 12 personnes, toutes nationalités confondues) . Le comportement sans gêne d'un chinois nous a bien amusé, nous réveillant avec ses va et vient et en se mettant à manger des chips à 4h du matin... Malgré le manque de sommeil, nous sommes impatients d'explorer cette cité état. Nous parcourons la ville en métro, qui est bien plus propre et entretenu que le m [...]
étro parisien. Nous découvrons le front de mer, Marinay bay, avec ses tours à donner le vertige et son immense centre commercial avec d'innombrables boutiques de luxe. Nous ne nous y attardons pas, si ce n'est pour se rafraichir un peu, tant la chaleur y est plombante... nous continuons ensuite vers le fameux Garden by thee bay, un autre lieu incontournable à Singapour. Avant cela, nous visitons le grand dôme, abritant une forêt tropicale et sa cascade de 30 mètres. Nous en prenons pleins les yeux ! Nous changeons ensuite d'ambiance avec les quartiers chinatown, little India et malais. Une immersion culturelle presque totale avec leurs petites ruelles colorées et leurs boutiques, leurs lieux de culte, et sans oublier la multitude de street food. Nous terminons la journée au Level 33, un rooftop branché où nous degustons un verre en admirant la vue sur Marina Bay. What else ?

+7

Amazing Singapour
Airport, Singapour ‐ 7 nov. 2018